Les statues qui pleurent

Publié le par Koloss

Des statues, des tableaux et d’autres icônes du Christ et de la Vierge se mettent à pleurer du sang ou des larmes. Phénomène étrange mais bien réel, un peu partout dans le monde. Certain des cas sont des canulars, mais quelques fois aucun trucage n’est découvert alors les fidèles accourent pour assister au miracle. Tandis que l’Église, par tradition, reste sceptique et très prudente sur ces évènements.

 

Voici quelques histoires sur ces objets miraculeux;

 

 

Civitavecchia, Italie, 1995
 

Le 2 février 1995, une petite statue de la Sainte Vierge commence à pleurer des larmes de sang dans le jardin d'une famille vivant à Civitavecchia. C’est une fillette de cinq ans, Jessica Gregori qui remarque pour la première fois les larmes de sang sur le visage de la statuette, acquise dans une boutique du sanctuaire de Medjugorje en Bosnie-Herzégovine et offerte à sa famille.

 

À partir de ce jour la statue a pleuré 13 fois en présence de beaucoup de gens - qui ont par la suite donné leurs témoignages devant une Commission théologique - . Elle est ensuite confiée à l’évêque de la région, Mgr Grillo, et à sa grande surprise, le 15 mars, la statuette a pleuré, pour la dernière fois, alors qu'il la tenait dans ses mains.

C’est là que commence les nombreuse discutions et confrontations entre ceux qui croient en un miracle et les sceptiques qui sont convaincus d’une supercherie. L’évêque remet alors la statue à des scientifiques qui l’examine mais ils n’y découvrent aucun trucage ni dispositif interne et après analyse des larmes, ils déclarent qu’elles étaient faites de sang humain mâle. Cependant, jusqu'à ce jour, le Vatican n’a pas encore donné sont verdict sur le présumé miracle. Le 17 juin, Mgr Grillo récupèrent la statue et la place dans une vitrine dans l’église de Saint-Augustin. À partir de ce jour, il y a eu une quantité de pèlerins considérables qui sont venus pour vénérer ce que plusieurs appelle maintenant "la Madone de Civitavecchia".

 


 

Boothwyn, Pennsylvanie, Etats-Unis, 1975

 

Un jour d'avril 1975, juste après Pâques, Mme. Anne Poore, de Boothwyn (Pennsylvanie) était en train de prier pour les brebis égarées. Elle était agenouillée en face d'une statue en plâtre de 66 cm de haut représentant le Christ. Soudain, je levai les yeux vers la statue, déclara-t-elle plus tard aux journalistes venus l'interroger. Et mon cœur cessa de battre : deux gouttes de sang, rouges comme des rubis, venaient d'apparaître sur les blessures des mains de la statue en plâtre. J'étais terrifiée. Je voyais bien que c'était du vrai sang, depuis ce jours-la j'ai vu du sang couler des plaies de cette statue des douzaines de fois. De nos jours, la mode veut que l'on ne croie pas à ce genre de choses, ou plutôt on préfère croire que de telles choses n'arrivent pas. On les considère comme des survivances, déplorables à une époque scientifique, des croyances d'un autre âge.

Lorsqu'elle eut découvert ce phénomène de "saignement" elle plaça la statue au centre d'une châsse où beaucoup de gens purent la voir. Les vendredis et jours saints, le sang qui s'en écoulait était particulièrement abondant. Finalement la statue fut envoyée dans une église de Pennsylvanie et placée à 3 m au-dessus de l'autel. Le père Chester Olszewski, pasteur de cette église rapporta : "Elle a parfois saigné pendant quatre heures". Je sais qu'il n'y a aucune fraude. J'ai vu les paumes des mains parfaitement sèches, puis, quelques minutes après, j'ai observé des gouttelettes de sang s'écoulant des stigmates (...). C'est incroyable, mais le sang ne coule jamais au-delà de la statue dont le vêtement est maintenant incrusté de taches de sang séché.

Un autre prêtre, le père Henry Lovett, déclara qu'il vint la voir en sceptique mais repartit convaincu qu'il s'agissait d'un miracle : "J'ai pris les mains de la statue dans les miennes on peut les détacher de la statue et je les ai examinées. Elles sont en plâtre. Et la statue saignait abondamment tandis que je me livrais à cet examen. Dans ce cas il ne fait aucun doute qu'un liquide, semblable à du sang s'échappait mystérieusement des emplacements des stigmates du Christ sur la statue. Mais était-ce vraiment du sang ? Le docteur Joseph Rovito un médecin des plus respectés de Philadelphie, mena sa propre enquête. Passée aux rayons X la statue ne révéla aucune trace d'un réservoir quelconque ni aucun autre mécanisme frauduleusement caché à l'intérieur, mais les résultats des tests sanguins n'aboutirent pas à grand-chose. Bien que le sang ainsi identifié fût incontestablement du sang humain le faible nombre de globules rouges qu'il contenait était un phénomène bizarre indiquant que le sang était fort ancien. Or le fait que le sang coulât sur une longue distance avant de coaguler indiquait, au contraire qu'il s’agissait de sang frais, et le sang frais contient des millions de globules rouges.

 

Le docteur Rovito concluait ainsi : "Ce sang est tellement ancien que nous ne pouvons en déterminer le groupe sanguin ". Et le père Lovett et quelques autres catholiques d'en inférer aussitôt qu'il s'agissait du sang du Christ.

 

Las Vegas, Nevada, États-Unis, 1993

 

Le 12 décembre 1998, une heure après le début de la veillée de prière, la statue miraculeuse de Notre Dame de Guadalupe se remit à pleurer de véritables larmes. Le lendemain, elle pleura à nouveau entre 2 et 3 h de l'après-midi. Cette statue, que les médias ont appelée " la Vierge qui pleure de Las Vegas " se trouve dans l'arrière cour de la maison de la famille Covarrubias qui y a construit, en son honneur, un petit lieu de pèlerinage. Elle y accueille les visiteurs depuis 1993, époque à laquelle la statue s'est mise à pleurer pour la première fois.

L'histoire de la Vierge qui pleure de Las Vegas commença en 1991, lorsque Pablo Covarrubias rapporta de Mexico une statue de Notre Dame de Guadalupe. La statue survécut de justesse au passage de la frontière à Tijuana lorsque les gardes frontière américains voulurent la casser afin de s'assurer qu'il n'y avait pas de drogue à l'intérieur. Lorsqu'il revint chez lui, Pablo plaça la statue dans son arrière cour sur une colonne de pierre et toute la famille se mit à prier avec dévotion.

Le 31 mai 1993, Martha, la fille de Pablo, remarqua des larmes sur le visage de la Vierge. Reconnaissant un miracle, la famille s'adressa aux médias de façon à pouvoir le partager avec d'autres. La chaîne de télévision Las Vegas Canal 8, affiliée à CBS, envoya une équipe pour faire un reportage sur l'événement. Avant de filmer, le reporter insista pour que l'on déplace la statue de sa colonne de pierre afin de prouver que les larmes ne provenaient pas d'une source d'eau. De nombreuses personnes étaient opposées au déplacement de la statue car elles craignaient qu'elle ne soit cassée. Cependant, face aux nécessités d'un témoignage probant, la statue fut déplacée de sa colonne et se mit à nouveau à pleurer devant la caméra, juste au bon moment. L'équipe de télévision revint environ une semaine plus tard afin de prendre des vues supplémentaires pour les informations télévisées. La chaîne de télévision ne conserve pas ses enregistrements plus de deux ans, mais la famille a conservé une copie vidéo du film diffusé sur Canal 8 en juin 1993, une semaine après le début du miracle.

 

La Vierge pleura de nouveau le 12 décembre 1993, jour de la fête de Notre Dame de Guadalupe. Les larmes miraculeuses apparurent à nouveau le 25 septembre 1995. Les larmes versées par la statue sont recueillies avec des morceaux de coton et sont offertes aux fidèles. D’ailleurs plusieurs guérissons miraculeuse se seraient produite selon la famille ainsi que des évènements surnaturels tel que l’apparition de la vierge dans le ciel.

 

Du côté de l'évêque de la région il affirme que la statue miraculeuse est un canular. Cependant, même sans la reconnaissance de l'Église, la Vierge qui pleure de Las Vegas attire de nombreux visiteurs depuis 1993.

 

 

San Tomas, Mexique, 1992

 

À San Tomas, un village perdu du Mexique, les visiteurs affluent par milliers pour recevoir la guérison d'une statue de la Vierge Marie. Les pouvoirs de guérison de cette statue de 90 cm de haut ont été découverts au cours de l'été 1992 par une fillette de douze ans, priant pour sa mère en train de mourir du cancer. La fillette avait remarqué des larmes coulant sur les joues de la statue. "J'ai cru que c'était de la rosée, alors j'ai touché les petites gouttes", a raconté Ana Avila. " C'était salé, comme de vraies larmes. "

Quand Ana est rentrée chez elle, sa mère était en train de préparer le repas en chantant, alors qu'elle n'avait pu quitter son lit depuis trois mois. La nouvelle s'est répandue dans la ville et on a observé d'autres guérisons. L'histoire de la Madone miraculeuse, publiée dans la presse quotidienne de Mexico, a été reprise par d'autres médias à travers le monde. " Les gens sont venus d'Amérique du Sud et du Nord, d'Europe et d'Asie ", a déclaré le Père Amoros, le prêtre local, " et tous ont été guéris. Les gens arrivent sur des brancards et avec des béquilles, puis ils repartent en marchant par leurs propres moyens, priant la Madone et touchant ses larmes. " Le phénomène reste inexpliqué. Des scientifiques sont venus de Mexico et des États-Unis ; tous ont constaté que les larmes étaient réelles, mais aucun ne sait d'où elles viennent, ni comment elles peuvent guérir.

 

 

Rockingham, Australie, 2002

 

La statue d'une Vierge versant des larmes attire des milliers de catholiques à  Rockingham, à 50 km au sud de Perth (Australie). Elle fut achetée en Thaïlande à Bangkok par Patty Powell en 1994.
Selon Patty, la statue se mit à verser des larmes le 19 mars 2002, à l'occasion de la fête de St-Joseph. Elle pleura de nouveau entre le vendredi saint et le dimanche de Pâques. Au mois d'août, les larmes coulaient de façon quasi ininterrompue. Ces larmes, de consistance huileuse, dégagent un parfum d'eau de rose. C'est alors que Patty contacta les autorités religieuses. L'archevêque catholique de Perth, Barry Hickey, une fois informé, mit en place une commission pour enquêter sur la fameuse statue.

Des scientifiques de deux universités d'Australie occidentale ont analysé la statue. Les rayons X ont montré que la statue est faite d'une matière poreuse mais colmatée à l'extérieur, et qu'elle ne présente aucun trou ni rayure en surface qui permettrait le suintement de l'huile. L'imagerie médicale fut utilisée pour vérifier que quelque chose de particulier à l'intérieur de la statue, comme une éponge, ne retiendrait pas l'huile. Mais rien de cela ne fut mis en évidence.
Les sceptiques pensent que la statue est un faux, mais personne n'a encore pu le prouver. Doug Clarke, chimiste à l'Université Murdoch, analysa le liquide huileux et indiqua aux journalistes qu'il pensait qu'il s'agissait d'une supercherie. Mais il ne put trouver aucune preuve indiquant que la statue était un canular. Il expliqua que les larmes étaient une huile végétale, probablement une huile d'olive parfumée à la rose.

Patty Powell s'est sentie confortée par le résultat des analyses : « Je ressentais une si grande paix que je savais où était la vérité. Si j'avais essayé de jouer un mauvais tour, je n'aurais pas fait faire les analyses. »  La statue a également des propriétés curatives selon Patty Powell, elle aurait guéri miraculeusement des malades.

 

Publié dans Esotérisme

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